Avec ses 870 hectares, dans un environnement à l’urbanisation maîtrisée, l’Aéroport a pu tirer partie de ses disponibilités foncières pour construire une nouvelle aérogare. Sur 4.000 m2, le bâtiment, long de 120 mètres, est érigé dans le prolongement du Hall B non loin de la zone de fret, pour un coût total de 5,5 M€. Sa construction n’a pas nécessité l’aménagement d’autres infrastructures.
La rapidité des opérations de traitement des passagers à l’arrivée selon la provenance (zone Schengen ou hors Schengen), grâce à une coursive extérieure à double circulation est l’un des aspects pricincipaux de ce nouveau terminal.
L’aérogare nouvelle génération… pour de nouveaux usages
Le terminal billi ne fait aucune concession à la sûreté, la sécurité, l’accessibilité pour les personnes handicapées et/ou à mobilité réduite, et la rapidité d’exploitation. Son niveau de service est adapté au transport à bas prix : le gestionnaire pourvoit l’opérateur de transport et le passager sur la base de services réduits. Pour le voyageur, dans l’aérogare comme à bord de l’avion, l’équation se résume à « bénéficier de services plus simples pour voyager moins cher »
Après avoir procédé à l’enregistrement, le passager voyageant avec des bagages de soute les transporte et les dépose lui-même à la zone de contrôle. Il peut ensuite se rendre au poste d’inspection filtrage des passagers et rejoindre ensuite l’espace d’attente, dans la zone commerciale, avant de se rendre en salle d’embarquement, accessible 30 minutes avant l’heure de décollage. Une fois les formalités d’embarquement effectuées, le trajet de l’aérogare à l’avion est exclusivement piéton, sur le tarmac : pas de passerelle, pas de bus.
Le low cost en croissance continue à Bordeaux depuis 2003
Entre 2003 et 200, le trafic low cost a été multiplié par quatre à Bordeaux, pour atteindre 500.000 passagers en 2009. Avec une progression de l’ordre de +20 à +30% par an en moyenne, le low cost représente aujourd’hui 15% environ du trafic total de l’Aéroport de Bordeaux. Dès 2006, l’aéroport était le
premier aéroport du grand Sud-Ouest pour ce type de trafic.
La croissance annuelle du trafic total de l’aéroport (3,5 millions de passagers en 2008), de 5 à 6% en moyenne, provient au deux tiers du trafic international, essentiellement sous l’effet des compagnies à bas coûts : à elles seules, elles représentent 80% de la croissance générée, grâce à un nombre d’ouvertures de lignes élevé.
Déjà plusieurs liaisons nouvelles
Ainsi de Ryanair qui officialisait rapidement son arrivée sur la plate-forme bordelaise avec le lancement d’une liaison avec Bruxelles-Charleroi dès le 17 décembre. Bologne, Porto et Edimbourg ont suivi à partir de mars 2010, puis Cork le 2 juin.
La compagnie easyJet, déjà présente, profitait également de billi pour ouvrir deux nouvelles lignes vers Milan et Londres-Gatwick.
Le premier vol Bordeaux-Casablanca de Jet4you avait lieu quelques semaines avant l’ouverture de billi.
Enfin, la compagnie Cimber Sterling ouvrira une liaison reliant Bordeaux à Copenhague dès le 24 juin.